Programme

Piano Pic 2024

27 ans

Bagneres de Bigorre :

15-27 juillet 2024
DIRECTION ARTISTIQUE :
Christophe BAILLET et Pierre REACH

Le programme 2024

La 27ième édition du Festival Piano Pic est dédiée à l’immense pianiste Maurizio Pollini .

Pour la nouvelle édition de ce grand événement culturel pyrénéen, ce festival, implanté à Bagnères de Bigorre , dans la vallée du Haut Adour et la vallée des Gaves, propose une nouvelle édition exceptionnelle. Pas moins de seize concerts et une conférence !

 Alexandre Tharaud le 16 Juillet , Halle aux grains de Bagnères de Bigorre , 21h

L’orchestre du Capitole qui revient avec un époustouflant pianiste de 18 ans : Kevin Chen, sous la direction de Jesko Sirvend, le 23 Juillet , Halle aux Grains de Bagnères , 21h

Quatre « conc’airs » sur la place de la Médiathèque au cours du festival c’est- à-dire quatre concerts gratuits, mettant en valeur de jeunes pianistes très prometteurs : Constant Despres &Rolando Luna, Natsuki Nishimoto, Sheng Li et Jean Nadrigny.

Une conférence d’André Peyregne.

De très grands pianistes : Nicolas Stavy, Diana Cooper, Eliane Reyes, François René Duchâble, Rodolphe Menguy, Selim Mazari .

Caroline Sageman revient accompagnée de l’accordéoniste Théo Ould,

François René Duchâble et Alain Carré reviennent avec une soirée musicale de circonstance : « Pianolympiades »

Le  » Julien Grassen Barbe Trio »: un trio de jazz envoutant

Pierre Réach  invite le violoniste Nicolas Dautricourt pour une soirée duo

Un superbe programme autour du piano !

Du piano, de la musique de chambre, de la musique symphonique, du jazz,

un programme éclectique et enthousiasmant !!!

Lundi 15 juillet

Pic du Midi

18 h

Caroline Sageman
Piano

Billets disponibles courant du mois de mai

Sur  le Pic du Midi | Pic du midi | L’incontournable des Pyrénées

PROGRAMME :

CHOPIN
Mazurka Op 7 n° 2
Mazurka Op 6 n°1
Polonaise Op 26 n° 1
Scherzo n° 3 Op 39
Scherzo n°2 Op 31
Andante spianato et Grande Polonaise op 22

Biographie de Caroline Sageman

« Difficile, lorsqu’on rencontre Caroline Sageman, d’oublier quelle enfant prodige elle fut, son regard inchangé la trahit. Un regard déterminé qui, depuis toujours, révèle la même évidence : Caroline Sageman n’a pas appris la musique, elle y est née. Pas étonnant, alors, qu’on peine à trouver dans sa biographie les repères habituels des carrières ordinaires.

 

Eduquée à la maison, elle grandit entre les valses de Chopin par Rubinstein et les leçons de piano de Denyse Rivière, elle-même disciple de Marcel Ciampi et professeur de Jean-Marc Luisada.

 

A neuf ans, elle remporte le premier prix du Royaume de la Musique qui la conduit sur la scène de la Salle Pleyel à Paris. Le public découvre alors une image sidérante : une blonde et minuscule gamine, les pieds ballants au- dessus des pédales du piano, tient tête à l’Orchestre Philharmonique de Radio France dans le Concerto en ré majeur de Haydn. 

 

A l’instar de Claudio Arrau, qui ne tardera pas à suivre avec bienveillance le développement de cette artiste singulière, d’autres maîtres croiseront la route de Caroline Sageman : Germaine Mounier et son infatigable générosité, Milosz Magin, Hubert Guillard et bien sûr Merces De Silva Telles, l’une des rares élèves d’Arrau.

 

A dix-sept ans, seule, et contre l’avis de tous, elle prépare le Concours Chopin de Varsovie. Bridée par le trac, elle remporte le sixième prix de ce concours tant redouté et demeure, à ce jour, la plus jeune lauréate de toute l’histoire du concours Chopin.

 

Ensuite, Caroline Sageman joue beaucoup, en Italie, au Japon…  et découvre les joies de la musique de chambre. Avant de s’accorder un peu de temps pour entrer dans l’âge adulte, pour découvrir Johnny Hallyday, l’art culinaire et les grands vins. 

 

En mai 2000, son premier disque Chopin chez Lyrinx est celui d’un grand maître. Puis elle enregistre la Sonate de Liszt qui confirme aux oreilles de tous qu’elle est une personnalité unique dans le monde du piano. Cela tombe bien car Caroline Sageman, plus que jamais entièrement dévouée à son art, est désormais prête à la carrière conforme à son immense talent et sa personnalité hors norme.»  Arièle Buteaux

Invitée régulière de grands festivals (La Roque d’Anthéron, Festival Chopin à Paris…) ou de grandes scènes (La Criée à Marseille), Caroline Sageman aime les aventures moins conventionnelles, ou tout simplement aller à la rencontre des autres.

Enthousiasmée par les voyages et la découverte de nouvelles cultures, elle a donné en 2010 une série de concerts pour le réseau des Alliances Françaises aux Caraïbes et aux Etats-Unis.

L’un de ses plus beaux projets reste ce spectacle créé en 2015 avec Patrick Bruel, mettant en avant les textes d’Alfred de Musset sur la musique de Frédéric Chopin.

Passionnée par la pédagogie et la transmission, elle est l’assistante de Jean-Marc Luisada à L’Ecole Alfred Cortot à Paris et a une classe de piano au Conservatoire du Blanc-Mesnil. Elle donne régulièrement des master-classes.

Caroline Sageman a enregistré ses dernières années pour le label Lyrinx les Polonaises de Chopin,  les sonates pour Piano et Violon de Beethoven avec le violoniste David Galoustov, ainsi qu’un disque de Trios Russes, avec David Galoustov et la violoncelliste Maja Bogdanovic.

Dernièrement elle a enregistré un disque avec sa nièce, la violoniste Sarah Jégou-Sageman, et les Préludes de Chopin, toujours pour le label Lyrinx.

Mardi 16 juillet

Halle au Grains
Bagnères-de-Bigorre
21 h

Alexandre Tharaud
Piano

PROGRAMME :

BACH 

Chorus « Herr, unser Herrscher » (Passion selon Saint-Jean BWV 245, transcription A. Tharaud) 

. Sicilienne (Sonate pour flûte BWV 1031, transcription A.Tharaud) 

. Suite BWV 818a  (Prélude, Allemande, Courante, Sarabande, Menuet, Gigue)

. Aria « Aus Liebe will mein Heiland sterben » (Passion selon St Mathieu BWV 244, transcription  A.Tharaud)

. Suite BWV 996 pour luth  (Prélude, Allemande, Bourrée, Sarabande, Gigue ,transcription  A. Tharaud) 

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  SATIE 

. Gymnopédie n°1

. Avant-dernières pensées

. La Diva de l’Empire 

. Gnossiennes n°1, 3 et 4

. Je te veux (valse)

 

RAVEL

. À la manière de Chabrier 

. Pavane pour une infante défunte

. La Valse (transcription d’Alexandre Tharaud)

 

 

Biographie de Alexandre Tharaud

Alexandre Tharaud est un artiste rare : pianiste éclectique, écrivain, directeur artistique, sa passion pour la musique l’anime d’une créativité qui nourrit son univers de la musique baroque au répertoire contemporain. Dès son enfance, Alexandre Tharaud est pris de passion pour la scène, la magie de ses lumières, de ses coulisses, des applaudissements d’un public émerveillé. La passion des théâtres le stimule pour son premier apprentissage musical sous la direction de Carmen Taccon-Devenat, élève de Marguerite Long. Il ouvre la porte du Conservatoire de Paris à 14 ans et ne tarde guère à en ressortir auréolé d’un premier prix de piano (classe de Germaine Mounier). En 1987, il est lauréat du Concours international Maria Canals et, un an plus tard du Concours Città di Senigallia. En 1989, il reçoit le deuxième prix au Concours international de Munich.
Si Alexandre Tharaud entame dès lors une carrière internationale, il prend le temps de définir son répertoire de manière toute personnelle. À l’instar de Marcelle Meyer, à laquelle il dédie l’un de ses enregistrements, Tharaud explore notamment les oeuvres des XVIIe et XXe siècles, sans négliger la création contemporaine. Ses collaborations de musique de chambre ne s’effectuent pas seulement avec des artistes classiques (Michel Dalberto, le Quatuor Ebène, Philippe Bernold, ou Michel Portal) mais s’étendent jusqu’à Bénabar, Bartabas ou François Morel dans le cadre de spectacles originaux. Alexandre Tharaud a reçu plusieurs récompenses pour ses enregistrements, dont le Grand Prix de l’Académie Charles-Cros pour son interprétation des œuvres de Francis Poulenc (1997), puis pour celle des œuvres de Maurice Ravel (2003).

Son enregistrement des suites en la et en sol de Jean-Philippe Rameau a été plébiscité par la critique (Choc du Monde la Musique, Télérama), tout comme celui consacré à des sonates pour clavier de Domenico Scarlatti paru en 2011 (Diapason d’or Arte, Choc de Classica). En 2012 il est soliste instrumental de l’année aux Victoires de la musique classique et en 2013, c’est la Victoire pour l’enregistrement de l’année qui lui échoit, en récompense de son CD Le Bœuf sur le toit. Le 23 février 2021, il reçoit une nouvelle Victoire de la Musique Classique, catégorie Soliste Instrumental.

Mercredi 17 juillet

Conc’Air (Concert Gratuit)

Place de la médiathèque, Bagnères de Bigorre

11h

 

Natsuki Nishimoto
Piano

PROGRAMME :

N.KAPUSTIN : Preludio op.53 no.3, 23 

E.GRANADOS : Valses poéticos 

 M.TOKUYAMA : Jo no mai inspired by Shoen Uemura 

M.RAVEL : Valses nobles et sentimentales 

M.de FALLA : Fantasia Betica

 

Biographie de Natsuki Nishimoto

Née au Japon. Natuki Nishimito a fait ses études de maîtrise à l’Université des Arts de Tokyo avec puis à l’Ecole Superieure de Musique de Catalogne avec Pierre Reach et également au Conservatoire Superieur de Castellón sous la direction de Leonel Morales.
Premier prix au concours international de piano San Giobannni Teattino (Italie), le deuxième prix au concours international de piano Campillos (Espagne) et au concours international de piano de Malte en 2015 , le troisième prix au concours international concours de piano « Compositeurs d’Espagne » et au Concours international de piano José Roca (Espagne), première médaille au Concours de piano de Brest dans la catégorie Chopin , prix de la musique espagnole au concours international de piano Cidade Ferrol ( Espagne), prix spécial du jury au Concours international de piano Teresa Llacuna , « Prix des musiciens les plus distingués » et la « mention spéciale de Ginastera » au Grand prix IBLA (Italie), prix Andrés Segovia-José Miguel Ruíz Morales en « Musique à Compostelle ….
Elle se produit dans toute l’Espagne, le Japon, la France, l’Italie, la Grèce, la Turquie, la Suisse, le Canada, l’Estonie ….

Mercredi 17 juillet

Thermes de Barèges

21h

 

Diana Cooper
Piano

PROGRAMME:

MOZART : Sonata K330 in C major 

SCHUMANN : Sonata n°2 Op. 22 

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CHOPIN :

Preludes Op. 28 n°13 to n°18 

Ballade n°2 Op. 38 

Andante spianato et Grande Polonaise brillante Op. 22 

 

 

Biographie de Diana Cooper

Diana Cooper commence le piano à l’âge de sept ans au Conservatoire de Tarbes dans la classe de Jean-Paul Cristille et, deux ans plus tard, donne son premier récital.

Lauréate de nombreux prix internationaux dont le 1er Prix au Concours Chopin de Brest, le 1er Prix au Halina Czerny-Stefanská International Piano Competiton à Poznań (Pologne) et le 1er Prix au Concurso Internacional de piano de Vigo, (Espagne), Diana est invitée à se produire dans divers lieux et festivals, en France et à l’étranger, notamment au Nohant Festival Chopin, au Festival Chopin de Paris, à l’Ambassade de Pologne, à la Salle Cortot à Paris, au Festival International de Colmar, au Festival Ysaye en Belgique, au Palais des Congrès de Huesca en Espagne, au Hrvatski dom Split en Croatie, à la Philharmonie de Kielce en Pologne…

Jeudi 18 juillet

Abbaye de l’Escaladieu

19 h

Nicolas Stavy
Piano

PROGRAMME :

Regards croisés:

Chopin – Nocturne op. 9 n°1

Fauré- Nocturne n°1

Chopin- 1ere Ballade

Fauré– Mazurke

Chopin – Mazurka op. 63 n°3

Fauré – Ballade

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Chopin– Prélude op. 45

Chopin – Barcarolle

Fauré- Nocturne n°13

Chopin– 4ième Ballade 

 

Biographie de Nicolas Stavy

 « Nicolas Stavy impose un ton éminemment personnel, subjectif, dense et intimidant :
une interprétation de l’extrême »
Il se produit sur de prestigieuses scènes internationales telles que la Salle Pleyel, la Philharmonie de Paris, le Festival de la Roque d’Anthéron, Festival piano aux Jacobins, Festivals Chopin à Nohant et à Bagatelle, Piano(s) Festival à Lille, Festival Berlioz, Klavier Ruhr Festival, Casals Hall de Tokyo, Athenaeum de Bucarest, Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, Victoria Hall de Genève, Hong-Kong Academy for Performing Arts, 92nd Street Y of New York… Et en soliste avec de grandes formations telles que l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Symphonique de l’Utah à Salt Lake City, l’Orchestre Philharmonique de Bucarest, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de la Garde Républicaine…
Il a été disciple de Dominique Merlet pendant près de 15 ans. Par la suite, les rencontres avec György Sebök et Alfred Brendel l’ont profondément marqué. Des Prix aux Concours Internationaux Chopin de Varsovie, Genève (2e Prix) et Bachauer aux USA lui ouvrent les portes du monde musical international.

Ses derniers disques ont été salués par ***** Classica, Maestro de la revue Pianiste, **** dans The Guardian et Télérama, 5 diapasons, coup de cœur France Musique et le prestigieux Preis der deutschen Schallplattenkritik.

Vendredi 19 juillet

Halle aux Grains, Bagnères-de-Bigorre

21 h

Caroline Sageman
Piano

Théo Ould
Accordéon

 

Biographies de Caroline Sageman et de Théo Ould

Caroline a fêté l’année dernière ses 40 ans de carrière.

Eduquée à la maison, elle grandit entre les valses de Chopin par Rubinstein et les leçons de piano de Denyse Rivière, elle- même disciple de Marcel Ciampi et professeur de Jean-Marc Luisada. A neuf ans, elle remporte le premier prix du Royaume de la Musique qui la conduit sur la scène de la Salle Pleyel à Paris. Le public découvre alors une image sidérante : une blonde et minuscule gamine, les pieds ballants au- dessus des pédales du piano, tient tête à l’Orchestre Philharmonique de Radio France dans le Concerto en ré majeur de Haydn. A l’instar de Claudio Arrau, qui ne tardera pas à suivre avec bienveillance le développement de cette artiste singulière, d’autres maîtres croiseront la route de Caroline Sageman : Germaine Mounier et son infatigable générosité, Milosz Magin, Hubert Guillard et bien sûr Merces De Silva Telles, l’une des rares élèves d’Arrau. A dix-sept ans, seule, et contre l’avis de tous, elle prépare le Concours Chopin de Varsovie. Bridée par le trac, elle remporte le sixième prix de ce concours tant redouté et demeure, à ce jour, la plus jeune lauréate de toute l’histoire du concours Chopin.

Nommé dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental » des Victoires de la musique classique 2023, Théo Ould est un artiste éclectique qui dépoussière l’accordéon en le poussant hors des sentiers battus. Le berceau familial de Théo Ould se situe dans les vignobles des Charentes. Natif de La Rochelle, il s’installe très jeune à Marseille. Sa mère est professeure de lettres. Elle comprend les aptitudes d’un fils qui bat la mesure en regardant le film Amadeus de Miloš Forman. Il s’inscrit au conservatoire à quelques verstes du Vieux-Port. Théo Ould est alors âgé de 6 ans. Il choisit l’accordéon qui lui fait penser à un ordinateur ou un vaisseau spatial ! Bardé d’une solide formation et captivé par la danse classique qu’il pratique quelque temps, il suit par ailleurs les cours de direction d’orchestre de Roland Hayrabedian. À 16 ans, il intègre ainsi le CNSMD de Paris. Il fonde alors le Philia Trio (accordéon, violon, violoncelle). Ce trio est formé avec deux amis du conservatoire. Ensuite , il fonde le Quatuor Æolina (quatuor d’accordéons). Cette formation est unique au monde. Une cascade de récompenses s’ensuit alors, en soliste ou en groupe (prix Léopold Bellan, premier prix Jeunes Talents de Normandie, Fondation Banque Populaire…). Sa virtuosité lui vaut même les encouragements de Marcel Azzola. Très communicatif, empathique, Théo sait aussi partager son goût pour la musique d’aujourd’hui (Campo, Matalon, Gubitsch…). Il collabore d’ailleurs avec des musiciens de renom comme le clarinettiste Florent Héau.
Outre l’enregistrement de la Symphonie fantastique de Berlioz transcrite pour quatuor d’accordéons (Klarthe), vient de paraître le récent album « Madness » avec le Philia Trio (DiscAuvers, CLASSICA n° 245). Celui-ci rassemble des pages de Vivaldi, Beethoven, Prokofiev, Pärt ou Campo. Avec enthousiasme, il s’immerge ainsi depuis la pandémie dans la création de podcasts à large spectre ouverts à des invités de tous bords. S’il apprécie au premier chef les voyages, la mode (ses tenues de pop star en témoignent), la peinture, la gastronomie, le cinéma, l’opéra, le théâtre, le jazz, cet artiste flamboyant entend néanmoins promouvoir le piano à bretelles pour l’ouvrir sur des horizons encore inconnus.

Samedi 20 juillet

Église
Campan

21 h

Pierre Réach
Piano
Nicolas Dautricourt
Violon

 

PROGRAMME :

Schubert: Sonatine n°1 en ré majeur 

Beethoven: Sonate « A Kreutzer » opus 47 

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César Franck: Sonate en la majeur

 

Biographies de Pierre Réach et Nicolas Dautricourt

Après un concert au sommet du Pic du Midi de Bigorre à 2800m d’altitude, en juin 1997, sur un piano de concert héliporté, Pierre Réach lance la grande épopée de l’Académie György Sebök et du festival Piano aux Pyrénées qui deviendra quelques années plus tard le festival Piano-Pic à Bagnères de Bigorre (Hautes-Pyrénées).

Dans beaucoup d’endroits du monde, Pierre Réach a acquis la réputation d’un pianiste d’exception qui interprète des œuvres aussi spectaculaires que les Variations Golberg de Bach, la transcription lisztienne de la Symphonie Fantastique de Berlioz, la sonate Hammerklavier de Beethoven ou encore la sonate « les quatre âges de la vie » de Charles-Valentin Alkan. Dans son important répertoire qui va de Bach à Messian , l’œuvre de Beethoven a toujours occupé une place à part. Pierre Réach est également reconnu comme un merveilleux pédagogue sachant transmettre avec un enthousiasme, qui n’appartient qu’à lui, son savoir et sa quête d’émotion dans la musique. Il est aussi devenu un infatigable créateur et organisateur de manifestations artistiques. Il a donné des récitals et des concerts avec orchestre dans tous les pays d’Europe, au Japon, aux Etats-Unis, en Israël, en Russie, en Corée du Sud, en Chine (où il se rend quatre fois par an). En janvier 2005, il est nommé Professeur Honoris Causa du Conservatoire de Shanghaï, et ses masterclasses dans plusieurs pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie sont très réputées. IL enseigne actuellement le piano à l’Ecole Supérieure de Musique de Catalogne à Barcelone. En Mars 2015, Pierre Réach a été fait Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture.

Lauréat de nombreux concours internationaux (Wieniawski, Lipizer, Belgrade…), Nicolas Dautricourt est des violonistes français les plus brillants et les plus attachants de sa génération. La carrière de Nicolas Dautricourt est très éclectique : invité pour les 23emes Victoires de la Musique Classique, il est membre de la Chamber Music Society of Lincoln Center de New York et se produit dans le cadre de prestigieux festivals : Festival Enesco de Bucarest, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Rencontres Musicales d’Evian, Folles Journées de Nantes et de Tokyo, Jazz à Vienne, Jazz à la Grange, Jazz in Marciac, Copenhagen Jazz Festival…Il est également invité par de nombreux orchestres internationaux, parmi lesquels le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, le Detroit Symphony, la Sinfonia Varsovia, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre Symphonique du Québec, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, le Mexico Philharmonic, le Belgrad Philharmonic, le Kiev Philharmonic, l’Orchestre National d’Ile de France, l’Orchestre Français des Jeunes, la Philharmonie de Lorraine, l’Orchestre des Pays de la Loire, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre Poitou-Charentes, l’Orchestre d’Auvergne… il travaille ainsi avec les plus grands maîtres : Leonard Slatkin, Paavo Järvi, Fabien Gabel, Tugan Sokhiev, François-Xavier Roth, Eivind Gullberg Jensen, Michael Francis, Kazuki Yamada, Yuri Bashmet, Arie Van Beek, Dennis Russell Davies, Jean- Jacques Kantorow…

Dimanche 21 juillet

Conférence
Résidence des Thermes, Bagnères-de-Bigorre

11 h

 

André Peyregne

Biographie d'André Peyregne
Premier prix de conservatoire de piano, direction d’orchestre ; licencié es-mathématiques , titulaire du certificat d’aptitude aux fonctions de directeur de conservatoire. Directeur du conservatoire de Nice de 1980 à 2015. Président de la Fédération Française d’Enseignement Artistique depuis 2015. Critique musical de « Nice-Matin » depuis 1968 ; a collaboré ou collabore au « Monde de la musique », à la « Lettre du musicien », à « France-Musique », aux trois premières chaînes de télévision.
Conférencier, musicologue : se produit à travers la France. Collabore au « Grove’s dictionnary » de Londres. Chef d’orchestre en France et à l’étranger. Disciple de l’organiste Pierre Cochereau et des chefs d’orchestre Louis Fourestier et Igor Markevitch, André Peyrègne a participé en 1970 avec Marcel Landowski à la création des « classes à horaire aménagés » et « lycées musicaux » en France, il a créé le « baccalauréat danse » en France. Il a construit à Nice, en 2006, l’un des plus grands conservatoires de France (doté d’un auditorium de 750 places). En tant que chef d’orchestre, a accompagné des solistes comme les violonistes Pierre Amoyal, Patrice Fontanarosa, Ivry Gitlis, J.-Pierre Wallez, Stéphane Grapelli, les pianistes J.-B. Pommier, Bruno Rigutto, Michael Rudy, Gabriel Tacchino,les violoncellistes Paul Tortelier, Arto Noras, Gary Hoffmann, les flûtistes Alain Marion et Symion Stanciu, le guitariste Alexandre Lagoya, la harpiste Marielle Nordmann, l’accordéoniste Richard Galliano, etc.
En tant que journaliste, a interviewé de grands solistes, chanteurs ou chefs d’orchestre comme Leopold Stokowski, Igor Markevitch, Paul Paray, Herbert von Karajan, Claudio Abbado, Lorin Maazel, Yehudi Menhuin, Ivry Gitlis, Arthur Rubinstein, Alfred Brendel, Mstislav Rostropovitch, Jean-Pierre Rampal, Maurice André, Alexandre Lagoya, Luciano Pavarotti, Placido Domingo, Montserrat Caballe, Ruggero Raimondi, Olivier Messiaen, Henri Dutilleux, Pierre Boulez.
En tant que présentateur et animateur de concerts et galas, s’est produit à la Salle Gaveau et à la Philharmonie de Paris, à la « Folle Journée » de Nantes, à « C’est pas classique » à Nice, aux festivals de Menton, de l’Océan Indien, sur les scènes des opéras de Nice, Monaco, Toulon, Marseille, Zénith , de Toulon, au M.I.D.E.M. de Cannes, etc. A enregistré plusieurs disques dans la collection « Dis, papa, raconte moi. » éditée chez Mirare: les « Quatre saisons » de Vivaldi, le « Carnaval des animaux » et « Beethoven ». Est l’auteur du « Dico fou de la musique » et des « Petites histoires de la grande musique » (Desclée de Brouwer, éditeur).

Dimanche 21 juillet

Salle Alamzic
Bagnères-de-Bigorre

21 h

Julien Grassen Barbe Trio

 

Biographie du Julien Grassen Barbe Trio

Loup vert est le premier disque de jazz du pianiste français Julien Grassen Barbe paru récemment sur le label Hidd. Un projet tourné vers l’impressionnisme, le cinéma, le be-bop, les mathématiques et les musiques improvisées. Loup vert désigne le nom d’un fétiche, d’une créature qui souffle l’inspiration – clin œil au poète Rainer Rilke. C’est cette musique augmentée de compositions nouvelles que le trio interprétera le 21 juillet au Festival Piano Pic. Pour l’occasion, il retrouvera Slim Chikhaoui, à la contrebasse et Tom Peyron, à la batterie. La musique de Julien Grassen Barbe est traversée par de nombreuses influences, de Frédéric Chopin à Morton Feldman, d’Erik Satie à Herbie Hancock, en passant par Keith Jarrett, Madlib et Naftule Brandwein. Formé à la musique classique, diplômé du conservatoire des Hautes-Pyrénées dont il est originaire, écrivain-interprète-compositeur, Julien Grassen Barbe est aussi ethnomusicologue, spécialiste des musiques juives. Certaines de ses pièces font entendre des éléments liturgiques qu’il mêle au jazz dans ses arrangements. Le titre « Bashevis », single de son album, entre dans le cadre de cette rencontre entre musique « traditionnelle » et jazz. Le répertoire du trio est une invitation au voyage, à la rêverie, à la mélancolie. La musique de Julien Grassen Barbe ouvre un espace dédié à la mélodie, à l’exploration des textures. La pop, le hip hop rencontrent les harmonies chatoyantes d’un Debussy, le jazz permettant les passerelles.

Lundi 22 juillet

Conc’Air (concert gratuit)
Place de la Médiathèque, Bagnères-de-Bigorre

11 h

Sheng Li
Piano

PROGRAMME :

  SCHUBERT :

Impromptu Op.90, D899 No.2

 Impromptu Op.90, D899 No.3 

  MOZART

 Sonate No.4 K.282 

 Sonate No.11 K.331

 CHOPIN

 Ballade No.4

 

 

Biographie de Sheng Li
Sheng LI commence à jouer le piano à l’âge de 4 ans, fait ses débuts sur scène à l’âge de 6 ans, est admise au Conservatoire de Paris à l’âge de 19 ans. À l’âge de 21 ans, elle a été nommée première concertiste du Conservatoire de Paris. À l’âge de 23 ans, elles’est rendue en Espagne pour préparer son master au Conservatoire Supérieure de musique de Catalogne Sheng LI a étudié avec Pierre REACH,Keng ZHOU, Xiugang ZHOU, Xun XU, et a suivi des cours de musique de chambre avec Pascal Le CORRE. En 2015, Sheng LI a participé au Festival de Musique de Castelnaudary, où elle a été saluée par la prestigieuse chaînes d’information « La Depeche » et « la Presse de Castelnaudary » comme « une jeune pianiste très talentueuse et charmante » à l’issue d’un de ses concerts.
En 2016, Sheng LI a donné avec succès six concerts des « Variations Goldberg de Bach » en France, en Espagne et en Chine (Xiamen, Sichuan et Nanjing). En 2018, elle a été invitée par l’Ambassade de France à interpréter des œuvres françaises avec la flûtiste Yaoyao LU à l’Ambassade de France à Beijing. De l’année 2021 à l’année 2023, à l’invitation du Centre d’Art de Nanjing, elle a donné avec succès des concerts des « Variations Goldberg de Bach », des « Trois Dernières Sonates de Beethoven » et tous des « Impromptus de Schubert » au Centre d’Art de Nanjing, qui ont été diffusés en direct à la radio. En Chine, elle est une des directrices du Festival International de Musique des Maîtres du Piano du Jiangsu et une participante éminente au Festival de Musique Sino-Franch du Bailu. Afin de promouvoir l’échange de culture musicale entre la Chine et les pays étrangers, elle a invité plus de 40 musiciens à venir en Chine pour communiquer avec les mélomanes. Le célèbre pianiste Joerg Demus a commenté l’événement en ces termes : « Sheng LI est non seulement une pianiste exceptionnelle, mais aussi une très bonne ambassadrice culturelle. Elle a créé un espace musical permettant aux artistes de se rencontrer, tout en leur faisant ressentir le charme unique de la culture chinoise ». Pendant ses études au lycée, Sheng LI a collaboré avec Alfred Music Publishing Company et les Maisons d’édition musicale de Shanghai pour enregistrer le « Petit Pianiste Opus 823 » de Czerny. Elle a ensuite enregistré son deuxième album solo en Espagne, qui comprenait des œuvres de Bach, Liszt, Chopin, Debussy, Messiaen, etc. Sheng LI poursuit sa collaboration avec la flûtiste Yaoyao LU avec leur premier album de musique pour piccolo et piano.

Lundi 22 juillet

Cinéma

Cauterets

21 h

Eliane Reyes
Piano

PROGRAMME

CHOPIN: Intégrale des valses

Biographe d'Eliane Reyes
Invitée sur les scènes du monde entier, Eliane Reyes séduit par sa personnalité musicale, elle ose, sans cesse, creuser de nouveaux sillons, en conservant toujours ce toucher subtil qui est son identité. Formée d’abord par sa mère, elle donne son premier récitalà l’âge de 5 ans et reçoit la même année, le prix César Franck.
Ses rencontres avec Gyorgy Cziffra à l’âge de dix ans qui en fit la plus jeune lauréate de sa fondation à Senlis ainsi que celle avec Martha Argerich à l’âge de 14 ans, marquent une étape décisive dans sa vie de pianiste. Elle étudie au Conservatoire Royal de Bruxelles, puis, à la « Chapelle Musicale Reine Elisabeth Eliane Reyes est nommée à trois reprises aux « International Classical Music Awards » et elle obtient , en 2010, les « Octaves » de la musique en Belgique pour l’ensemble de sa carrière. Lors de la saison 2018/2019, elle est invitée en récital à la Roque d’Anthéron ainsi qu’aux folles journées de Nantes puis à la Salle Gaveau dans le deuxième concerto de Chopin sous la direction de Debora WaldmanEn 2020, Vahan Mardirossian l’invite à jouer le deuxième concerto de Chopin avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. En 2021-22, elle sort plusieurs disques, avec Sylvia Huang pour Fuga Libera, avec Dominique Cornil ainsi qu’avec Aleksandr Khramouchin chez Azur Classical, un disque Paul Paray en solo ainsi qu’un Cd solo de Dirk Brosse. Sa discographie a obtenu de nombreuses récompenses telles que : « Pianiste maestro » dans la revue « Pianiste », « Ring » de Classic info, « Joker » de Crescendo , 5 Diapason, « supersonic » dans Pizzicato. Elle a obtenu » la clé d’or » de Resmusica pour son enregistrement en solo des 24 intermezzi d’A.Tansman et à deux reprises, elle fait la couverture de « Pianist » magazine aux Pays-Bas. Elle enseigne au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles ainsi qu’au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Mardi 23 juillet

Halle aux Grains
Bagnères-de-Bigorre

20h30

Orchestre national du Capitole de Toulouse,

Dirigé par Jesko Sirvend 

Kevin Chen
Piano

PROGRAMME

Félix Mendelssohn: Songe d’une nuit d’été (Ouverture)

Wolfgang Amadéus Mozart: Concerto N° 20 en ré mineur K466 

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Ludwig van Beethoven: Symphonie N° 8 

 

Biographies
L’Orchestre national du Capitole de Toulouse est l’une des plus brillantes formations françaises du moment. La formidable dynamique insufflée d’abord par Michel Plasson puis par Tugan Sokhiev lui offre une renommée dépassant de loin les frontières nationales. A compter de septembre 2024, Tarmo Peltokoski sera le nouveau directeur musical de l’Orchestre. Outre une riche saison symphonique dans sa salle mythique de la Halle aux grains, mais aussi lyrique et chorégraphique au Théâtre du Capitole, l’ONCT est régulièrement invité sur les scènes nationales et internationales les plus prestigieuses, ainsi qu’en région Occitanie, renforçant par là même son ancrage local et son ouverture à tous les publics.
Il a largement développé son action pédagogique : concerts scolaires et familles, projet DEMOS et dispositif inter- régional européen « Tous les matins d’Orchestre ». Le grand répertoire occupe une place importante dans sa programmation, qui fait également la part belle à des œuvres plus rares et à des créations contemporaines, ainsi qu’à des collaborations suivies avec des artistes de notre temps. Il s’implique dans la sauvegarde du patrimoine musical français au travers d’un partenariat avec la Fondation Bru-Zane. Sa très riche discographie et les fréquentes retransmissions audiovisuelles témoignent aussi de l’excellence de son travail. Récemment, ses interprétations de la Symphonie n°8 de Chostakovitch et de La Princesse jaune de Saint-Saëns ont été récompensées respectivement par un « Diapason d’Or » et un « Diamant d’Opéra Magazine ».
Pour la saison 2023/24, Jesko Sirvend revient à la direction de l’Orchestre symphonique de Bochum et de l’Orchestre National de Belgique, entre autres. De plus, il fera ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Wuppertal, la Staatskapelle Weimar et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse avec plusieurs concerts à l’été 2024. Le premier projet après la pandémie de COVID-19 l’a conduit à l’Opéra Monte-Carlo en tant qu’assistant musical de Kazuki Yamada pour Wozzeck d’Alban Berg. Par la suite, il a fait une apparition avec la Deutsche Staatsphilharmonie
Rheinland-Pfalz au Schlosskonzerte de Weilburg, pour remplacer un collègue malade au pied levé dans le même orchestre deux semaines plus tard. Jesko Sirvend a développé un lien particulier avec l’Orchestre National de France. À l’invitation d’Emmanuel Krivine, il fait ses débuts avec l’orchestre en 2016, après quoi il se voit proposer le poste de Premier Assistant, qu’il occupe jusqu’en 2020, dirigeant l’orchestre à l’Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique à Paris, dans le cadre de la Chorégie d’Orange au Théâtre Antique d’Orange et du Festival Palazzetto Bru Zane Paris. À partir de 2009, Jesko Sirvend a été chef principal de l’Orchestre philharmonique académique de Heidelberg et a façonné l’orchestre pendant dix ans de succès jusqu’en 2019. Jesko Sirvend s’est d’abord fait remarquer sur la scène internationale grâce à sa participation au Concours Nikolai Malko pour jeunes chefs d’orchestre de l’Orchestre symphonique national du Danemark à Copenhague. Sous la présidence du jury Lorin Maazel et Sakari Oramo, il a d’abord remporté le cinquième prix en 2012, puis le troisième prix et le prix du public en 2015. Jesko Sirvend a étudié la direction d’orchestre dans la classe du professeur Michael Luig à l’Université de musique et de danse de Cologne. Il a participé à des masters classes avec le Prof. Jorma Panula et le Prof. Colin Metters (Royal Academy of Music London), entre autres. Il a reçu sa formation en percussion et en piano au Conservatoire Dr. Hoch de Francfort-sur-le-Main.
Né en mars 2005, Kevin Chen a commencé les leçons de piano à l’âge de cinq ans. Par la suite, il a retenu l’attention sur la scène internationale en enchaînant les victoires dans les concours : premier prix à l’Arthur Rubinstein Piano Master Competition de Tel-Aviv, en Israël (mars 2023), premier prix au Concours de Genève (novembre 2022), premier prix à l’International Franz Liszt Piano Competition de Budapest, en Hongrie (septembre 2021), premier prix à la Hilton Head International Piano Competition de Hilton Head, aux États-Unis (mars 2020), et premier prix à l’International Piano-e-Competition de Minneapolis, aux États-Unis (juillet 2019). Le pianiste se produit avec des orchestres depuis son premier concert avec l’Abbotsford Youth Orchestra, à l’âge de sept ans. Il a notamment accompagné l’Orchestre symphonique d’Edmonton, l’Orchestre philharmonique de Calgary, l’Orchestre du Minnesota, l’Orchestre symphonique de Hilton Head, l’Orchestre national de Hongrie, l’Orchestre de la Suisse romande, l’Israel Camerata, l’Orchestre philharmonique d’Israël et l’Orchestre symphonique de Jérusalem.

Mercredi 24 juillet

Conc’Air (concert gratuit)
Place de la Médiathèque
Bagnères-de-Bigorre

11 h

Constant Despres et Rolando Luna
« When Classical meets Jazz »

Biographies de Constant Despres et Rolando Luna

Tout les sépare mais le piano les rapproche. L’un a 44 ans, a grandi à Cuba au rythme du jazz et de la salsa, et est aujourd’hui mondialement célèbre. L’autre a 17 ans, né à Toulouse dans une famille de musiciens il grandit en entendant Led Zeppelin et Miles Davis aussi bien que Wagner, et est un jeune prodige en devenir…..

Constant Despres entre au Conservatoire de Toulouse avant ses 6 ans dans laclasse de Véronique Grange puis de François Henry. Il est lauréat de nombreux concours comme: Chatou – Brest – GCIP Svetlana Eganian – Music and Stars Awards – Franz Liszt Center – Carles & Sofia Piano Competition – Cap Ferret… A 11 ans, il joue dans Prodiges le Grand Concert devant 45000 spectateurs et, à la Halle aux Grains de Toulouse, le concerto n° 23 de Mozart avec l‘Orchestre du Royaume d’Aragon. Il est l’invité de nombreux festivals tels que : les Moments Musicaux du Tarn, les Arts Renaissants, du Comminges, la Vézère, Piano en Valois…
Il a reçu les conseils Bertrand Chamayou, Jacques Rouvier, David Fray… Après son Prix de piano mention Très Bien avec les Félicitations du jury et son Prix de Musique de Chambre, il est reçu à 15 ans au concours d’entrée du CNSMDP dans la classe de Marie-Josèphe Jude. Dernièrement il crée, avec le grand pianiste cubain Rolando Luna, le très original duo Rolando & Constant qui fusionne Classique et Jazz.
Adoubé par Omara Portuondo, Chucho Valdés et de nombreux autres de ses pairs, Rolando Luna est unanimement considéré comme l’un des pianistes,compositeurs et arrangeurs actuels les plus brillants et les plus originaux de la musique cubaine et du jazz en général. Il optera pour le piano assez tard, à 15 ans, après avoir commencé par la guitare et poursuit sa formation au prestigieux Conservatoire Amadeo Roldán, où il étudie le répertoire classique tout en cultivant sa passion pour la musique cubaine et le jazz. Il remporte à Cuba le concours Jojazz des jeunes talents en 1999 puis, en 2007, le 1er Prix du Jury prix ainsi que le 1er Prix du Public au Concours de Piano Solo du Festival de Jazz de Montreux, qui le consacre sur le plan international. Ancien pianiste du Buena Vista Social Club, avec lequel il jouera plus de 10 ans, d’Omara Portuondo (avec laquelle il démarre à 17 ans après 2 ans de piano !), et actuel membre du groupe de Latin jazz El Comité, il a également joué avec de nombreuses autres formations très variées : Isaac Delgado, l’Orchestre symphonique national de Cuba, Miriam Ramos, Amaury Perez, la Camerata Romeu… , il a accompagné quantité d’artistes de premier plan et a participé à plus de deux cents enregistrements dans les registres les plus divers. En piano solo ou avec sa propre formation, il s’est produit sur les plus grandes scènes dont, en 2021 au Festival de Jazz de Marciac ou à l’Auditorium de l’Opéra de Bordeaux. Il est régulièrement invité par des artistes de renommée internation, comme Ibrahim Maalouf lors de sa tournées des Zénith ou au fameux concert XXL à l’AccorHotels Arena de Bercy devant 15000 personnes et retransmis sur France Télévisions récemment.
Discographie
Il a enregistré 7 albums à Cuba assez difficile à se procurer. Derniers CD : Rolando’s Faces sortie en février 2022. Ce double CD en solo a été enregistré en 3 jours !! Un CD en public et l’autre en studio qui exposent toute l’étendue pianistique de Rolando. Vous voyagerez de Debussy aux Stranglers en passant par ses superbes compositions ou reprises estampillées « Rolando Luna » qui donne toujours cette impression de redécouvrir un thème en profondeur en lui donnant des couleurs étonnantes. Les musiques traditionnelles cubaines ne sont pas en reste puisqu’on retrouve également quelques boléros, danzon ou rumba qui rythment régulièrement et merveilleusement sa musique. Y sont également évoqués Richard Rodgers, John Coltrane, Michel Petrucciani, Chico Buarque, Sacha Distel, Guy Wood et les compositeurs cubains Chucho Valdés, Albero Vera ou Ñico Rojas. Un double album que les amoureux du piano solo apprécieront sûrement et dont on ne se lasse pas. Live à L’esprit du Piano sortie en avril 2022 Cet album a été enregistré en trio en novembre 2021 lors d’un concert à l’Auditorium de l’Opéra de Bordeaux avec deux musiciens hors pair et amis de longue date : Gastón Joya à la contrebasse et le batteur Rodney Barreto.

Mercredi 24 juillet

Lycée d’Argeles Gazost

21 h

Rodolphe Menguy
Piano

PROGRAMME

Contes de Fées

I. TCHAÏKOVSKY / PABST : Paraphrase sur La Belle au bois dormant

GRIEG : Pièce lyrique Opus 62 no 6 « Homeward »

Mel BONIS : Viviane, Opus 80

DEBUSSY : Les fées sont d’exquises danseuses (Préludes, Livre 2)

GRIEG : Pièce lyrique Opus 54 no 3 « March of the Dwarfs »

Mel BONIS : Omphale, Opus 86 

RACHMANINOV : Étude Opus 39 no 6 «Little Red Riding Hood »

MEDTNER : Fairy Tale Opus 26 no 3

Mel BONIS: Phoebé, Opus 30

DUKAS : La plainte au loin, du faune

W. KORNGOLD : Märchenbilder Opus 3 no 7 

STRAVINSKY / G. AGOSTI: L’Oiseau de Feu (Danse Infernale – Berceuse – Finale)

I. TCHAÏKOVSKY /M. PLETNEV : Casse-noisette (Marche – Danse de la fée dragée – Intermezzo – Pas de deux)

 

 

Rodolphe Menguy
Né en 1997 à Paris dans une famille de musiciens (un père professeur de piano et une mère mélomane), Rodolphe Menguy a débuté naturellement ses études musicales au CRR de Boulogne-Billancourt, avant d’intégrer le CNSMD de Paris dans la classe de Denis Pascal et Varduhi Yeritsyan, où il obtient le Diplôme d’Artiste Interprète Classique en 2022. Denis Pascal a signé le livret de son premier disque, une évidence pour le pianiste : « La façon dont il m’a formé est extraordinaire, je ne lui en serai jamais assez reconnaissant. Il m’a apporté énormément de choses, sur la compréhension des textes, de la musique, et de la pratique face à cet instrument étrange. Il m’a fait me questionner. C’était une formation riche et complète. »
En parallèle, le jeune pianiste a fait partie en 2018 de la promotion Vivaldi à l’Académie Philippe Jaroussky. En plus du Prix Jeune Soliste des Médias Francophones Publics 2021, il a été Lauréat 2021 de la Fondation Banque Populaire, Lauréat de la Fondation de l’Or du Rhin et a été nommé Révélation Classique de l’Adami en 2018. Il étudie actuellement à l’Accademia di Santa Cecilia à Rome auprès de Benedetto Lupo. Il y a deux ans, Rodolphe Menguy était présenté comme candidat par France Musique pendant le confinement, et remportait le Prix Jeune Soliste des Médias Francophones Publics à l’instar de Jean Rondeau ou Adèle Charvet qui aujourd’hui font une belle carrière. A 25 ans, le pianiste sort son premier album Rhapsodies hongroises, qui réunit Franz Liszt, Béla Bartók, et Zoltan Kodály, paru dans la collection Futur du label Mirare. Un choix exigeant loin des disques à tubes conçus pour séduire en streaming : « Ce disque représente beaucoup de choses, en plus de l’avoir enregistré au
Conservatoire de Paris, ça marque à la fois une étape et une fin d’étude. Il vient conclure cette vie passée au Conservatoire en ayant un regard vers le futur. C’est émouvant de découvrir l’expérience de l’enregistrement. Au début, c’est assez déroutant mais ça s’avère être passionnant. »

Jeudi 25 juillet

Église
Gerde

21 h

Selim Mazari
Piano

 

PROGRAMME

Benjamin BRITTEN : Holiday Diary 

-Early morning Bath

– Sailing

– Funfair

– Night

Francis POULENC

 3 Novelettes

SCHUBERT/LISZT

– Auf dem Wasser zu singen

– Erlkönig

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Johannes BRAHMS

Ballades op.10


Robert SCHUMANN  

Faschingsschwank aus Wien op.26

Biographie de Selim Mazari
Les Victoires de la musique 2022 classique ont mis sur les bancs des « révélations de l’année » le jeune pianiste Sélim Mazari. Un album consacré aux concertos pour piano de Mozart est sorti le 25 février 2022 dernier sous le label Mirare Sélim Mazari, né en 1992 à Garenne-Colombes, fait ses premières gammes dès son plus jeune âge. Ses parents ont comme voisine une élève de Brigitte Engerer, qui lui donne ses premières leçons dès l’âge de cinq ans. Ses progrès sont fulgurants et lui valent d’intégrer la classe de Pierre Réach au Conservatoire de Paris, Sélim fête alors son dixième anniversaire. Il intègre ensuite la classe de Claire Désert avec qui il prépare son master, diplôme qu’il obtient brillamment. Avide de nouvelles expériences musicales et humaines, désireux de parfaire sa formation à l’étranger, il fait ses valises et part s’établir à Londres, où il se lance dans un second master au Royal College of Music, dans la classe de Dmitri Alexeev. Londres est aussi le point de départ d’une nouvelle étape.
Lauréat du Concours International d’Île de France, de Piano Campus 2013, du Concours International de Collioure, le jeune pianiste est aussi récompensé par la Société des Arts de Genève. Chambriste apprécié, il collabore avec Yo-Yo Ma, Henri Demarquette, Victor Julien-Laferrière, Raphaëlle Moreau, Olivier Charlier, les flûtistes Juliette Hurel et Joséphine Olech avec qui il enregistre le disque Souvenirs de Hongrie (collection 1001 Notes), le Quatuor Hermès et Michel Dalberto. Prix de la Fondation SAFRAN pour la Musique (2014), Sélim Mazari est aussi révélation ADAMI (2012). Selim Mazari a trouvé en Paul Meyer et le Chamber Orchestra Mannheim (Kurpfälzisches Kammerorchester) les partenaires idéaux pour ce nouveau disque consacré à Mozart. Ensemble, à travers trois œuvres concertantes soigneusement sélectionnées, ils ébauchent le portrait d’un compositeur qui n’en est encore qu’aux prémices de son cheminement artistique et humaniste et dont le génie, palpable pour la première fois dans sa pleine mesure, se déploiera de façon éblouissante dans les années qui suivront. Il fait en mars 2023 ses débuts à la Philharmonie de Paris dans le cadre d’une tournée de l’Orchestre d’Ile-de-France, placé sous la direction du Maestro Vassily Sinaisky. En septembre 2023, il dirige du clavier des Concertos de Mozart, lors d’une tournée au Japon. Cette saison est également marquée par ses débuts en récital au Konzerthaus de Berlin, et par une collaboration en récital avec le violoncelliste Edgar Moreau. En juin 2023, il devient artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Vendredi 26 juillet

Conc’Air (concert gratuit)

Place de la Médiathèque, Bagnères de Bigorre

11 h

Jean Nadrigny
Piano

PROGRAMME :

MOZART : Sonate en Ré majeur KV284
SCHUBERT/LISZT : Lieder « Du bist die Ruh’ » et « Erlkönig »
LISZT : Etude d’exécution transcendante n°6 « Vision »
SCHUMANN : Sonate en sol mineur op.22

 

 

Biographie de Jean Nadrigny
Jean Nadrigny commence le piano à l’âge de 6 ans, en prenant des cours particulier en Gironde avec Mme de Gouville, qui passe la main l’année suivante à Mme Rose Thibaud, professeur au conservatoire de Bordeaux. A 9 ans, suivant ses parents en Ariège, il entre au conservatoire de Pamiers dans la classe de Jeanne Villa. L’année suivante, intéressé par l’harmonie et la composition, il débute l’orgue au conservatoire de Pamiers sous la direction de Stéphane Bois. En 2017, il entre en 2e cycle, 2e année au conservatoire à rayonnement régional de Toulouse, dans la classe de Thierry Huillet. Jeanne Villa confiait ainsi son élève à son propre mentor. En parallèle, Jean Nadrigny continue l’orgue au CRR de Toulouse, toujours en compagnie de Stéphane Bois.
Depuis, il continue sa formation musicale dans la classe de ces deux professeurs. Il est actuellement en CPES dans ces deux instruments, et passe le prix d’orgue et de piano en fin d’année. Il est aussi en 2e cycle 2e année en écriture et a obtenu son prix de solfège en 2019. Il commence à participer à des concours internationaux, comme celui de Maison Lafitte où le jury lui décerna un prix spécial pour son interprétation de Bach, ou le concours de Cognac où il remporta le 2e prix en catégorie excellence. Il a été admissible deux fois, en 2021 et en 2022, au CNSM de Paris. En 2019, il obtient son prix de formation musicale, son prix d’orgue, d’accompagnement et de piano en 2022, son prix de musique de chambre en 2023 et termine l’écriture en première année de cycle pré-spécialisé en 2023 car il entre cette même année en licence de piano au CNSM de Paris.
En parallèle il commence à participer à des concours internationaux, comme celui de Maison Lafitte où le jury lui décerne un prix spécial pour son interprétation de Bach, le concours de Cognac où il remporte le 2e prix en catégorie excellence, le concours de Alain Marinaro à Collioure où il remporte le 2e prix et le prix spécial pour l’œuvre imposée, ou le concours Flame où il remporte le premier prix.

Vendredi 26 juillet

Centrale Pénitentiaire (Réservé aux détenus et au personnel du centre)

Lannemezan

16 h

François René Duchâble
Piano

 

Biographies de François René Duchâble
Un don éblouissant, des rencontres phares comme Rubinstein ou encore Karajan. Une carrière compliquée faite de désirs, d’exigence mais avec peu d’appétit pour le concert et ses rituels. Le parcours personnel et professionnel de François-René Duchâble n’est pas une histoire banale !
Le pianiste revient d’abord sur son enfance, balançant entre Paris et une nature qui déjà est pour lui un refuge indispensable. Avec une mère aimante mais un père qui meurt alors qu’il est tout enfant, la découverte du vélo et de la musique, et les premiers cours révélant un pianiste hyper-doué. Ses premiers professeurs le mènent au Conservatoire de Paris où, encore tout jeune, il survole littéralement l’essentiel des classes. La carrière elle-même commence très tôt, trop peut-être. Déjà le pianiste sent qu’il n’est pas fait pour le métier… François-René Duchâble se souvient des rencontres au cours de sa carrière. Arthur Rubinstein d’abord, comme une sorte de grand-père bienveillant, découvre au jeune François-René une forme nouvelle de liberté et lui obtient ses premiers grands engagements. Puis Herbert von Karajan, malgré la brièveté de leur collaboration, lui ouvre les portes de la starification vers une carrière scintillante. Carrière que François-René Duchâble a parfois qualifiée d’ ‘enfer’. Un peu exagéré, rectifie le pianiste aujourd’hui, expliquant pourquoi il a si peu aimé les contraintes et les aléas du métier, au point d’interrompre sa carrière. Les journalistes et les amateurs ont beaucoup fantasmé sur l’interruption de sa carrière, mise en scène par Duchâble avec pas mal de dérision. Le pianiste nous raconte ici que les choses ont été beaucoup plus simples qu’on ne l’a parfois écrit. Et il revient sur ce qu’il fait depuis… vivre, tout simplement !

Samedi 27 juillet

Halle aux Grains
Bagnères-de-Bigorre

21 h

 

PIANOLYMPIADES
François René Duchâble
Piano
Alain Carré
Comédien

Biographies de François René Duchâble et Alain Carré
François-René Duchâble est un pianiste virtuose qui, après 30 ans d’une carrière internationale brillante, décida de chercher de nouvelles
façons originales de pratiquer son métier de pianiste. C’est ainsi que depuis 2004, il a donné plus de 500 spectacles musicaux dans des cadres où sa vie renouvelée, libérée vers de nouvelles perspectives, nourrit l’engagement exceptionnel de sa musique.
Alain Carré, comédien-metteur en scène. Ce troubadour du verbe, passionné des littératures française et italienne, réalise un parcours ambitieux : prouver que l’art de dire est aussi un art de scène. C’est une invitation au voyage des mots, un espace unique entre poésie et théâtralité. 200 prestations par an dans un éventail de projets plus riches les uns que les autres à travers une dizaine de pays À deux, ils innovent des formules musicales où poésie, littérature, danse, acrobatie et même pyrotechnie partagent la magie de lieux insolites dans « un environnement de nature  » et loin des parcours obligés. De Bach aux grands romantiques, des « Reflets dans l’eau » au « Bateau Ivre », du poète au clavier, c’est ainsi qu’ils aiment dialoguer. Le « musicien de la langue française » et son célèbre partenaire ont conçu ensemble plus de 80 créations.

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Place des Vignaux
Mairie de Bagnères de Bigorre
65200 BAGNERES DE BIGORRE

Contact Tel. 06 87 92 65 72

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