Lieux de concert 2024

Le Pic du Midi

Au sommet à 2877m, vous bénéficiez du plus beau panorama sur la chaîne des Pyrénées !
Pic d’attraction depuis 130 ans, le Pic du Midi de Bigorre abrite  un observatoire renommé C’est un site scientifique de haute montagne pionnier et toujours actif. Dédié initialement à la météorologie d’altitude, il a rapidement évolué pour constituer un observatoire astronomique de classe internationale, en raison des qualités exceptionnelles de son ciel d’altitude, aujourd’hui soigneusement protégé des pollutions lumineuses. Depuis quelques années il est également un lieu  emblématique pour des concerts féériques  au coeur des nuages.

La Halle aux Grains de Bagnères de Bigorre

La Halle aux Grains a été transformée en salle de spectacles municipale en 1989. Gérée par la Communauté de Communes de la Haute-Bigorre depuis 2013, elle accueille des concerts, du théâtre et de la danse (…) dont la plupart des spectacles de la saison culturelle de la ville.
Y sont également programmés les festivals, les grands rendez-vous des associations et les spectacles de fin d’année des écoles. Avec ses 760 places assises, la Halle aux Grains de Bagnères est une des salles de spectacle les plus appréciée des Hautes-Pyrénées.

L’Église Saint-Jean-Baptiste – Campan

L’église Saint-Jean-Baptiste de Campan a été construite au XVIe siècle. L’église est précédée, au sud, d’un reste de cloître, sur deux côtés. Le portail en plein cintre donnant sur la rue est daté de 1562. Le clocher est la seule partie de l’église construite en pierre de taille. Le plan présente une nef unique terminée par un chevet à sept pans. Deux chapelles, ajoutées postérieurement, font saillie au nord et au sud, près du chœur. La nef est couverte d’une voûte en bois sur croisées d’ogives dont les arcs sont ornés de clés pendantes. En 1694, un incendie détruit l’édifice. Sa reconstruction se fait aussitôt. La charpente du clocher est posée en 1695. 

L’église contient un retable de style baroque datant du XVIIIe siècle, de l’école des frères Ferrère d’Asté. Les boiseries murales et le mobilier datent du XVIIIe siècle. La tribune, portée sur quatre colonnes en faux marbre ornées de chapiteaux corinthiens dorés, occupe le fond de la nef, à l’ouest.

La cour du cloître abrite le célèbre Monument aux Morts.

La salle Alamzic , Bagnères de Bigorre

C’est pour répondre à une demande forte, exprimée par les jeunes du bassin de vie bagnérais, que la ville de Bagnères-de-Bigorre a décidé, en 2008, la construction d’une salle de musique amplifiée.
Les équipements présents à la Halle aux Grains et sa configuration font qu’elle n’était pas du tout adaptée pour recevoir les publics concernés par les concerts de musique amplifiée. Les travaux nécessaires pour l’adapter s’avéraient très coûteux et auraient modifié de manière irréversible son utilisation potentielle pour d’autres spectacles.
Pour cette nouvelle salle, le choix s’est rapidement porté de l’adosser à la Halle aux Grains, permettant non seulement de mutualiser les moyens (agents, outils, parking…) mais également de regrouper les deux salles de spectacles en un seul pôle.

L’église de Gerde

L’église de Gerde date des XVIe et XVIIe siècles. Le retable de l’église de Gerde (1er quart XVIIIe) consacré à saint Julien-de-Brioude est l’un des plus beaux de la vallée de Campan. Il a été réalisé par Marc Ferrère, appartenant à une « dynastie » de menuisiers originaires d’Asté.

Les Thermes de Barèges

Nul ne sait quand les eaux de Barèges ont été découvertes. La tradition veut que les bergers soient les premiers utilisateurs. La station thermale de Barèges est la plus élevée de France. Dès la fin du 17ème siècle, les sources sont alors utilisées pour soigner les soldats blessés. Barèges est déclarée ville de garnison. Peu à peu, la célébrité des sources se répand. Tout au long de son histoire, le thermalisme à Barèges s’illustre par la présence de curistes célèbres. En qualité de station thermale, Barèges est réputée pour ses eaux sulfurées sodiques utilisées dans le traitement des affections rhumatismales et des voies respiratoires. La station de Barèges-Barzun a été bâtie sur les sources thermales.

L’Abbaye d’Escaladieu

Cette abbaye cistercienne fondée au XIIe siècle, se situe dans un vallon boisé des Baronnies. Elle a été remaniée jusqu’au XVIIIe siècle.
Elle est depuis la propriété du Conseil Général des Hautes-Pyrénées qui y développe un programme de restauration à long terme. Aujourd’hui, l’Abbaye de l’Escaladieu est, au travers d’une programmation culturelle variée (concerts, expositions, conférences, théâtre…), un lieu agréable et vivant où toutes les formes d’art se côtoient. A visiter, l’abbatiale qui étonne par sa sobriété, la salle capitulaire et ses chapiteaux pour avoir une idée de la vie des moines et le parc avec ses arbres grandioses.

Le Cinéma de Cauterets (Ancien casino)

Ce bâtiment rénové en  1897 au gré des humeurs sulfureuses, est toujours le fleuron culturel à choix multiple de Cauterets.
Initialement établissement thermal et de divertissement, il devint au fil des ans  « Le Lieu » intense, novateur de rencontres culturelles et pour cette soirée de juillet 2024 c’est Piano Pic qui nous emporte.

Le Parc du lycée climatique René-Billères d’Argeles-Gazost

Construit en 1955, ce lycée est inscrit au classement des monuments historiques et entre dans le patrimoine. Les bâtiments sont harmonieusement répartis sur les sept hectares de son parc.
Quelques mots du contexte historique : fin des années 40 ; beaucoup est à reconstruire ; la France sort de la guerre désireuse de regarder l’avenir avec optimisme. Et l’avenir, ce sont bien sûr les enfants, souvent affaiblis dans ces années encore difficiles. Monsieur Marcel LEMETTRE, pharmacien et maire d’Argelès- Gazost, et sa municipalité souhaitent doter Argelès-Gazost d’un lycée climatique, vu les observations faites concernant les effets bénéfiques de l’air , notamment sur les affections asthmatiques.
Monsieur René BILLERES, élu député en 1946 , membre de la commisson de l’Education Nationale jusqu’en 1954, puis ministre de l’Education Nationale de février 1956 à mai 1958, approuve et encourage ce dossier qui concerne une ville qui lui est chère : Argelès-Gazost où il possède une résidence pour les mois d’été. Depuis le cinquantenaire, le lycée-collège porte d’ailleurs son nom.
C’est à un architecte renommé, André REMONDET, formé dans la tradition classique mais ouvert aux idées novatrices du Bauhaus et de Le Corbusier, qu’est confié le projet. Une phrase éclaire particulièrement l’esprit dans lequel il a travaillé pour concevoir les plans de cet établissement hors normes : « Je cherche avant tout à exprimer mon optimisme, espérant par là créer un cadre de vie favorisant le plaisir d’y vivre. »

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