Dimanche 17  juillet

Dimanche 17 juillet 18h – Payolle (ou Pic)

Philippe Bianconni: piano

Depuis qu’il a remporté la médaille d’argent au Concours international Van Cliburn dans les années 1980, Philippe Bianconi mène une carrière internationale, poursuit son itinéraire musical et trace patiemment son chemin loin de l’engouement médiatique.

Le pianiste français Philippe Bianconi a été décrit comme un artiste dont le jeu est « toujours proche de l’âme de la musique, remplissant l’espace de poésie et de vie » (Washington Post), « une exposition extraordinaire de musicalité, de maîtrise technique et de bon goût qui a prêté la musique une fraîcheur, une immédiateté et une conviction que l’on rencontre trop rarement » (The London Times). Après avoir remporté la médaille d’argent au septième concours international Van Cliburn, Bianconi a fait ses débuts en récital acclamé au Carnegie Hall en 1987 et, depuis lors, a captivé le public et les critiques du monde entier.

Pianiste de formation atypique, reconnu internationalement, Philippe Bianconi poursuit son parcours musical, salué par le public et la critique pour la musicalité et la force de conviction de son jeu. Contrairement à la plupart des pianistes français, Philippe Bianconi n’est pas « passé » par le Conservatoire de Paris. D’abord élève de Mme Delbert-Février au Conservatoire de Nice, il se perfectionne avec Gaby Casadesus, puis approfondit ses connaissances en Allemagne auprès de Vitalij Margulis. Une très belle discographie avec en particuliers :
« Préludes » de Debussy en 2012 pour le label La Dolce Volta qui a reçu un prestigieux Diapason d’Or de l’année, une nomination pour « Disque de l’année » aux Victoires de la Musique Classique et au Grand Prix de l’Académie Charles Cros. En 2014, il sort un album de Chopin et en 2016 un album de Schumann tous deux sur La Dolce Volta. En 2020 deux concertos de Brahms et 12 études de Debussy. Philippe Bianconi déclare avec sincérité : « J’ai toujours ce sentiment de ne jamais véritablement arriver à réaliser ce que j’ai dans le coeur et dans la tête. Parfois ça peut être douloureux et stimulant à la fois. C’est ce qui vous permet d’avancer et de continuer à travailler et à aller de l’avant ».